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Le burkini refait surface

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Les piscines publiques de Genève devront accepter le burkini. Ainsi en a décidé la majorité du Conseil municipal.

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 La gauche a vainement tenté d'éloigner le sujet "islam", tentant de faire croire à une banale simplification des exigences.

Mais le Conseil administratif a reçu un courrier signé entre autres par La Grève féministe et les Foulards violets (féministes radicales musulmanes), qui défendent des «baignades inclusives» et la disparition de cette terrible discrimination.

L’UDC tentera de freiner la manœuvre par un référendum. Mais à l’heure où les revendications islamistes sont de plus en plus tolérées, c’est risqué.

Les Suisses ont refusé de justesse en 2021 d’inclure le niqab. Les inclusifs poursuivent le combat, et il est vaste.

 

 Le cabas de l’islam reste bien garni. Exemples de revendications: 

 

A Genève, campagne pour la création d’une salle de prière à l’université. Le recteur actuel s’y oppose, mais son règne touche à sa fin. Le suivant ou la suivante pourrait être plus ouvert aux bigots de l’islam. 

Le voile dans l’administration et les institutions publiques. Un symbole d’apartheid sexuel toujours plus accepté. La lutte des Iraniennes n’a pas fait bouger les lignes. Voter sur ce sujet juste après les émeutes est honteux.

L'islam en entreprise, au premier chef les prières. Le Centre islam et société est à la manœuvre pour obtenir ces nouvelles avancées.

L’enseignement d’un islam sans amalgame à l’école, l'autorisation de tapis de prières et du halal.

«Comment soigner la femme musulmane» est un chapitre des études de médecine. Les hôpitaux se soucient aussi de nourriture consacrée, des rites rendus à Allah, du ramadan (durant lequel même avaler un médicaments est interdit), de multiplier les aumôniers musulmans, etc. 

Victimisation. Les musulmans pieux rejoignent la culture woke. Ils se prennent pour une minorité pure et innocente, victime du pouvoir blanc. Ils méritent reconnaissance et réparations. Les autorités cassent leur tirelire avec joie.

La liberté d’expression à propos des pays musulmans et des textes qui inspirent leurs lois et leurs mœurs existe, mais personne ne l’utilise. Il est trop gênant de rappeler les discriminations des femmes, des minorités sexuelles, des minorités religieuses, les souffrances infligées aux musulmans en général (apostasie punie, interdiction des critiques de l’islam, artistes bâillonnés, etc.)

L'ensemble de ces atteintes aux droits humains se fait au nom de l'islam.

Le puissant Centre suisse islam et société (CSIS) sillonne inlassablement la Suisse afin de convaincre les institutions, les autorités et les médias d’accepter l'extension sans fin de l’islam. Les subventions de la Confédération appuient généreusement ces actions.

D’ailleurs, pour Hansjörg Schmid, maître d’œuvre de cette opération islamisation, «la laïcité est dépassée».

La gauche du Conseil municipal, parmi d’autres, l’a compris.

Commentaires

  • Chère Madame Vallette,

    Je reste choqué par cette proposition de gauche, son acceptation et cette façon de faire entrer par la petite porte l’islam dans les mœurs en Suisse.
    Je suis suisse, double-national, et je vis en ce moment à Teheran. Ici les femmes se sont battues pour pouvoir se promener tête-nue, beaucoup se sont fait emprisonnées, et durant ce séjour, elles ont eu droit au viol et à toutes sortes de maltraitances impossibles à décrire ici. Soit dit en passant, les filles considérées comme vierges ont droit à un verset de Quran qui les rendra halal pour leur violeur. Les femmes (et leur mari ou concubin, eh oui il y en a) rêvent de pouvoir se baigner ensemble dans une piscine ou sur les bords de la mer Caspienne ou du Golfe Persique avec un simple maillot de bain. Dans ma période collège et gymnase je faisais partie d’un club de natation et je participais à des compétitions. On nous apprenait à porter strictement le maillot et bonnet et le maillot une pièce pour les filles. En plus on nous demandait d’éviter la piscine si on avait des maladies de peau.
    Vous parlez d’inclusion? Porter le burkini dans une piscine est aussi déplacé qu’aller à la basilique St-Pierre de Rome avec un string seulement et les seins nus. Ici nous nous battons contre l’obscurantisme, la haine et la ségrégation digne de l’apartheid de l’islam mortifère et pendant ce temps à Genève ou en Occident, de façon générale, vous laissez islam prendre de plus en plus le contrôle de la société. Votre énumération des faits ci-dessus est effrayant: en Europe on en est là où 'Iran était en 1979: un regard hagard sur l’islam en croyant que c’est la solution, alors que l’islam représente en grande partie le problème.
    La gauche participe à l’épanouissement de l’islam mortifère: c’est minable. Cependant ces mêmes personnes de gauche, qui avant soutenaient le voile becs et ongles, et aujourd’hui le burkini, viennent devant les caméras pour couper leur mèche de cheveux: encore plus pathétique.

  • D’accord avec vous

  • Comment expliquer l'alliance de la gauche avec cette religion d'extrême-droite qu'est l'islam?

  • La tactique du salami ! Quelle sera la prochaine tranche ?
    Les bains séparés pour les femmes ?
    Les féministes islamo-gauchistes achètent, en toute inconscience, la corde pour se pendre !
    Mais ces féministes sont-elles vraiment si inconscientes ? Ou cachent elles autre chose : la haine de l'Occident ou la révolution marxiste peut-être…

  • Ceux qui invoquent la liberté de la femme pour promouvoir le burkini n'ont rien compris, ou sont de mauvaise foi.
    Cette "liberté" de s'habiller ou de se déshabiller dans les piscines profitera surtout aux porteuses de burkini, car il faut plus de courage pour se baigner seins nus que pour se baigner en burkini.
    La femme qui va à la piscine seins nus fait acte de liberté envers et contre tout. C'est rarement son mari qui l'encourage!
    La femme qui va à la piscine en burkini a derrière elle un mari favorable et même toute une communauté, sans parler de la grande complaisance d'une partie des autorités pour l'avancée de l'islam visible.
    Si c'est "seins nus" contre "burkini", le combat est inégal. Et si c'est le burkini qui gagne, ce n'est pas la femme musulmane qui gagne, c'est l'islamisme. Elle-même n'est pas dans une démarche d'émancipation individuelle, mais bien de soumission. Peu importe qu'elle se soumette par crainte de son groupe d'appartenance ou par haine de notre société, ce sont toujours de mauvaises raisons.
    Les islamistes instrumentalisent la liberté.

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