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Le CSIS pilote un nouveau projet qui prévient la radicalisation

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Mené par le Centre suisse islam et société (CSIS) de l’Université de Fribourg, nous découvrons grâce au Temps un nouveau type de formation «primordial pour enrayer la radicalisation». (cf mon précédent article). Notons que pour l’imam qui fait cette affirmation, la radicalisation est assez légitime, puisqu’elle se base «sur l’idée que la société dans laquelle vous vivez ne s’intéresse pas à vous, vous rejette».

Pour ce projet-pilote, le CSIS collabore avec la faîtière des organisations islamiques de Zurich (VIOZ) avec pour objectif de favoriser la connaissance du pays d’accueil. Une quinzaine de participants, «personnel d’encadrement et imams» participent, qui suivront 8 jours de formation.

C’est le Conseil d’Etat zurichois qui délie sa bourse, à raison de 400'000 francs pour deux ans, soit en moyenne, 25'000 francs par jour. Rien n’est trop beau pour intégrer et prévenir l’extrémisme. En 2022, 14 hommes et 5 femmes ont déjà suivi cette formation. Et la même année, 65 imams ont participé à des formations continues organisées par le CSIS.

Nous apprenons à cette occasion que les musulmans de Zurich, quelque 100'000, forment un quart de la communauté en Suisse.

«L’intégration, dit Giacomo Dallo l’animateur, c’est quand chacun fait un pas vers l’autre et en ressort transformé.» Le journaliste enthousiaste, mais toujours objectif, souligne que  «cette définition ne ferait pas l’unanimité au sein de certains partis suisses». Il ne va pas jusqu’à nous dire le(s)quel(s), chacun fera sa petite recherche.

Commentaires

  • Chère Madame Vallette, je vous avoue qu'en Suisse cela devient gravissime. Les pays du Moyen-Orient, tels que l'Arabie Saoudite ou l'Iran se distancient de plus en plus de cette religion de haine et de guerre. En Iran environ 70-80% de la population ne croient plus à aucune religion et considère l'islam comme le nazisme. Alors pensez bien que ces "actes" de mal'veillances tels-que donner 400,000 CHF à des musulmans, ici ça fait autant monter la moutarde au nez que si en Suisse on entend qu'un gouvernment d'un pays du Moyen-Orient aurait donné 400,000 dollars pour une organisation nazie. Désolé mais les pays occidentaux ont perdu toute crédibilité.

  • Il faut arrêter avec cette histoire : "La radicalisation est due au fait que la société vous rejette"". C'est un slogan creux qui ne tient pas devant la réalité des faits .
    Les immigrants arabo-musulmans et musulmans non arabes s'ils sont rejetés dans les pays occidentaux, ( malgré Internet et divers réseaux sociaux ) pourquoi, même au péril de leur vie, cherchent-ils a venir s'installer dans ces pays qui ne veulent pas d'eux ? Pourquoi ne vont-il pas rejoindre certains pays arabo-musulmans ou musulmans non arabes où ils seront reçus comme des frères et des semblables ?
    Je rappelle seulement que les Tunisiens installés en France ont voté pour leur grande majorité pour le parti islamiste Nahddah actuellement au pouvoir et les Turcs de France ont voté a 64% pour Erdogan et ceux d'Allemagne à 65%. Alors que leurs compatriotes dans ces deux derniers pays, souffrent sur le plan économique , social et politique où les libertés élémentaires et les droits de l'homme sont inexistants, sans parler de la condition des femmes . Alors, peuvent-ils comparer leur situation dans les pays qui soi-disant les rejettent ,a celle de ces deux pays ou a celle du Yemen, Soudan , Egypte , Syrie, Irak , Somalie , Libye , Algérie etc.

  • « Approfondir les compétences des imams zurichois », mais pour quoi faire ?
    La remarque que cela « apprend également beaucoup de choses aux autorités » n’est-elle pas un aveu qu’il s’agit avant tout de faire accepter aux autorités les mœurs et règles islamiques ?
    Tous ces projets auront pour résultat non pas d’aider les musulmans à s’intégrer à la société suisse, mais à la société suisse de s’intégrer à l’islam. C’est bien la vision des imams, leur raison d’être, leur mission aux yeux d’Allah !
    Sinon, pourquoi aurait-on besoin d’imams pour «contribuer à l’intégration et à la participation des musulmans» dans la société ? La société suisse n’offre-t-elle pas assez d’opportunités ? Le choix est vaste entre toutes les associations de quartier, de hobby, sportives, politiques etc.
    Et s’il manque à ces groupes une dimension spirituelle, pourquoi les musulmans vraiment désireux de s’intégrer ne rejoignent-ils pas une église chrétienne ?

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